Cartographie (rhizome)

visualisation des passerelles entre éléments du programme
Publié le 5 août 2010, mise à jour le 13 août 2010
par vventresque

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Présentation

Voici un GRAPHE qui permet de visualiser le contexte d’un élément du cours et de circuler de proche en proche (un outil de ce type existe pour le dictionnaire des synonymes du CNRS - très utile).

Légende du graphe :

  • vert = cours
  • bleu = textes
  • violet = concepts (voir définitions)
  • jaune = problèmes
  • rouge = notions

Comment utiliser ce graphe ?

Le graphe montre les connexions entre les différents types d’éléments du cours (points = « noeuds » = « sommets ») . Même si ce n’est qu’une ébauche (seule une partie des concepts et des textes y est enregistrée) on se rend compte rapidement que les relations (flèches = liens = arêtes) sont plus nombreuses que les éléments. Les structures qui se dessinent sont donc souvent complexes et difficiles à lire. Le logiciel utilisé étant relativement basique, il faut alors jouer avec l’affichage (zoomer, déplacer l’ensemble, déplacer un noeud).

De ce fait, on doit choisir entre plusieurs manières de circuler puisque tout n’est pas compréhensible en un seul coup d’oeil.

  • DEGRE 1 : dans un premier temps il est plus facile de choisir le [premier degré] : seuls les noeuds directement connectés (« amis ») apparaissent, alors que le second degré montre aussi les noeuds liés par un ami (« amis d’amis »).
  • DEGRE 2 :
    • approche globale : on peut se contenter de lire l’intitulé des noeuds, sans tenir compte des couleurs et des arêtes : on a alors un tableau du contexte d’un noeud. Par exemple, si l’on s’intéresse à la notion de conscience, on peut s’intéresser au concept du cogito qui lui est attaché, lui-même lié au concept de dualisme. On voit que cette notion est plus ou moins directement liée au titre du cours ’la connaissance de soi’, au problème de l’introspection, à la notion d’inconscient. Etc.
    • couleurs : les noeuds peuvent être regroupés par catégories, et forment des strates relativement indépendantes. Par exemple, la notion de conscience implique un certain nombre de concepts qu’il faut savoir définir et pouvoir mettre en relation : on choisit alors de s’intéresser uniquement à la couleur violette. Etc.
    • densité des liens :on remarque aussi que certains noeuds sont fortement interconnectés, et forment un noyau de signification. Il s’agit alors d’un sous-territoire du contexte, de la même manière que les voies de communication se multiplient dans une agglomération et permettent de définir une région autonome.

Bibliographie


Dans un livre comme dans toute chose, il y a des lignes d’articulation ou de segmentation, des strates, des territorialités ; mais aussi des lignes de fuite, des mouvements de déterritorialisation et de déstratification. Les vitesses comparées d’écoulement d’après ces lignes entraînent des phénomènes de retard relatif, de viscosité, ou au contraire de précipitation et de rupture. Tout cela, les lignes et les vitesses mesurables, constitue un agencement. (pp. 9-10)

[…]

Écrire n’a rien voir avec signifier, mais avec arpenter, cartographier, même des contrées à venir. (p. 11)

[…]

1° et 2° Principes de connexion et d’hétérogénéité : n’importe quel point d’un rhizome peut être connecté avec n’importe quel autre, et doit l’être. C’est très différent de l’arbre ou de la racine qui fixent un point, un ordre. (p. 13)

Giles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux, Rhizome.


Ou encore, une CARTE STATIQUE des notions :

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carte des notions

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